Fontainebleau se rêve en laboratoire francilien des innovations vertes

26 juin 2011

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Fontainebleau se rêve en laboratoire francilien des innovations vertes
par Elsa Sidawy | Cleantech Republic | 15.06.11



1Déjà doté d’un riche patrimoine historique et naturel, la ville de Fontainebleau a décidé de devenir un laboratoire à ciel ouvert d’expérimentation de solutions éco-innovantes. Pour la soutenir dans cette démarche vertueuse, l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (ARENE) a financé fin 2009, une stratégie post-carbone, dont le déploiement a été soutenu par la suite par la Caisse des Dépôts et Consignations et la Communauté de Communes de Fontainebleau - Avon.


Une expérience pilote en Ile-de-France


Au-delà de la durabilité, l’enjeu est de « rendre le territoire plus vivant et de maintenir la population sur place » pointe Thierry Vincent, chargé de développement à l’ARENE et chef d’orchestre de ce dossier. Pour la structure francilienne, cette démarche expérimentale et prospective a d’ailleurs vocation à s’étendre à d’autres territoires franciliens. Pourquoi alors avoir choisi cette petite ville de 17 000 habitants ? Pour le défi, laisse entendre l’expert. Car si le territoire possède de nombreux atouts (réseau haut débit, grande diversité de jardins familiaux, géothermie, carrefour commercial et touristique), il pêche par sa structure urbaine vieillissante et par ses bâtiments classés. De véritables remparts contre l’efficacité énergétique.


Cumuler les expérimentations pour sortir du lot


Les leviers d’actions portent sur quatre grands axes : l’autosuffisance alimentaire du territoire, la rénovation du parc immobilier, les transports durables et enfin l’emploi local afin de valoriser les ressources de proximité. Pour mettre en œuvre ces propositions, les premières réflexions portent notamment sur la création d’un centre de télétravail capable d’accueillir, dans un premiers temps, une centaine de bellifontains. L’objectif étant d’inciter progressivement les quelques 7 000 automobilistes qui sortent chaque jour de Fontainebleau pour aller travailler d’opter pour le travail à distance. Autre idée : la construction d’une usine de méthanisation qui permettrait de valoriser la production de près de 30 000 tonnes annuels de déchets équins. Enfin, la problématique des transports est abordée à travers la création d’un service de prêt de voitures et vélos électriques.


10 actions lancées dès 2011


En quoi diffère cette « stratégie post-carbone » des Agendas 21 déployés par tant d’autres villes ? Adepte de la notion de « marketing territorial », Thierry Vincent juge que « ces expérimentations existent ailleurs. Mais qu’à Fontainebleau, en les cumulant, on fait de la ville un lieu à part ». Inutile donc de s’embarrasser d’un calendrier et d’un programme de déploiement précis. L’Arene s’est toutefois engagée à ce qu’une dizaine d’actions « soient irréversiblement lancées en 2011, pour permettre de donner une traduction opérationnelle à cette stratégie et ne pas attendre 2020 pour parvenir à une ville post-carbone ». Au niveau financier, la démarche se veut également « pas à pas » : à chaque projet son investisseur et son opérateur. Une improvisation qui n’inquiète pas Thierry Vincent « La vraie difficulté pour les communes est d’être capable d’incarner l’innovation, de passer du discours aux actes et pour cela il faut qu’il y ait une aide extérieure, sinon ils n’y arrivent pas». Du discours aux actes ? Réponse en fin d’année.


Déjà doté d’un riche patrimoine historique et naturel, la ville de Fontainebleau a décidé de devenir un laboratoire à ciel ouvert d’expérimentation de solutions éco-innovantes. Pour la soutenir dans cette démarche vertueuse, l’Agence Régionale de l’Environnement et des Nouvelles Energies (ARENE) a financé fin 2009, une stratégie post-carbone, dont le déploiement a été soutenu par la suite par la Caisse des Dépôts et Consignations et la Communauté de Communes de Fontainebleau - Avon.


Une expérience pilote en Ile-de-France


Au-delà de la durabilité, l’enjeu est de « rendre le territoire plus vivant et de maintenir la population sur place » pointe Thierry Vincent, chargé de développement à l’ARENE et chef d’orchestre de ce dossier. Pour la structure francilienne, cette démarche expérimentale et prospective a d’ailleurs vocation à s’étendre à d’autres territoires franciliens. Pourquoi alors avoir choisi cette petite ville de 17 000 habitants ? Pour le défi, laisse entendre l’expert. Car si le territoire possède de nombreux atouts (réseau haut débit, grande diversité de jardins familiaux, géothermie, carrefour commercial et touristique), il pêche par sa structure urbaine vieillissante et par ses bâtiments classés. De véritables remparts contre l’efficacité énergétique.


Cumuler les expérimentations pour sortir du lot


Les leviers d’actions portent sur quatre grands axes : l’autosuffisance alimentaire du territoire, la rénovation du parc immobilier, les transports durables et enfin l’emploi local afin de valoriser les ressources de proximité. Pour mettre en œuvre ces propositions, les premières réflexions portent notamment sur la création d’un centre de télétravail capable d’accueillir, dans un premiers temps, une centaine de bellifontains. L’objectif étant d’inciter progressivement les quelques 7 000 automobilistes qui sortent chaque jour de Fontainebleau pour aller travailler d’opter pour le travail à distance. Autre idée : la construction d’une usine de méthanisation qui permettrait de valoriser la production de près de 30 000 tonnes annuels de déchets équins. Enfin, la problématique des transports est abordée à travers la création d’un service de prêt de voitures et vélos électriques.


10 actions lancées dès 2011


En quoi diffère cette « stratégie post-carbone » des Agendas 21 déployés par tant d’autres villes ? Adepte de la notion de « marketing territorial », Thierry Vincent juge que « ces expérimentations existent ailleurs. Mais qu’à Fontainebleau, en les cumulant, on fait de la ville un lieu à part ». Inutile donc de s’embarrasser d’un calendrier et d’un programme de déploiement précis. L’Arene s’est toutefois engagée à ce qu’une dizaine d’actions « soient irréversiblement lancées en 2011, pour permettre de donner une traduction opérationnelle à cette stratégie et ne pas attendre 2020 pour parvenir à une ville post-carbone ». Au niveau financier, la démarche se veut également « pas à pas » : à chaque projet son investisseur et son opérateur. Une improvisation qui n’inquiète pas Thierry Vincent « La vraie difficulté pour les communes est d’être capable d’incarner l’innovation, de passer du discours aux actes et pour cela il faut qu’il y ait une aide extérieure, sinon ils n’y arrivent pas». Du discours aux actes ? Réponse en fin d’année.

La famille Reynaud jette l'éponge au "Select"

6 juin 2011

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Malgré plusieurs réunions parfois houleuses entre la famille Reynaud, l'architecte du futur cinéma, les bâtiments de France, les associations de sauvegarde du patrimoine et la mairie, un accord sur le projet architectural du cinéma "le Select" était sur le point d'intervenir. C'est à la fin de la dernière réunion début juin, au moment même où l'ensemble des parties acceptaient un choix "raisonnable", que Judith Reynaud a déclaré abandonner le projet.
Je ne cache pas mon désarroi. Depuis près de deux ans je n'ai pas ménagé ma peine auprès des différents interlocuteurs afin de faire émerger un consensus autour de ce projet. Parfois des noms d'oiseau ont fusé entre les participants de ces réunions, mais la nécessité de maintenir l'offre de cinéma au centre ville a fait son chemin. Chacun a lâché un peu de ses exigences pour faire émerger un projet viable aux yeux de tous et aujourd'hui, touchant le but : abandon !
L'argument invoqué est le prix au fauteuil trop élevé. pourtant aucun élément nouveau n'est intervenu et les exigences des uns et des autres n'ont en rien fait augmenter le coût du bâtiment. C'était bien le même montant à engager depuis le départ. Il reste donc à se poser la question réelle de cette interruption du projet.