Fontainebleau : la halle du marché ne sera pas classée monument historique

21 juil. 2013

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C'est non. La fameuse halle en béton du marché de Fontainebleau (Seine-et-Marne) ne sera pas classée monument historique, vient de faire savoir le ministère de la Culture. C'est ce que confirme Frédéric Valletoux, le maire divers droite de la cité impériale dans un communiqué. «Je me félicite de cette décision qui ouvre maintenant la voie au bon déroulement des travaux d'aménagement de la place de la République», écrit le maire.
Rappelons que cette halle datant de 1941 devait être rasée le 5 mars dernier. Mais au moment où les buldozers démarraient, des forains du marché, des associations et des élus de l'opposition avaient manifesté devant les engins, empêchant toute manœuvre. Le projet de la mairie consistait en un réaménagement de la place avec l'agrandissement du parking souterrain, sous la place de la République. Mais après des mois de polémiques et de recours au tribunal administratif, le ministère de la Culture, saisi notamment par la Société de protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF), avait fait stopper le chantier, dans la nuit du 5 au 6 mars. Objectif: établir un dossier d'instruction pour un éventuel classement de la halle, comme monument historique. Le ministère avait un an de délai pour prendre sa décision. Après quatre mois d'instruction, ses services du ministère de la culture ont donc tranché. Il n'y aura pas de classement. Hier, Frédéric Valletoux indiquait qu'en septembre, il dévoilerait un nouveau planning des travaux et notamment une date de démolition de la halle.«Pour tenir compte de la position des opposants à la destruction de cette halle, la maire affirme qu'il fera des propositions au ministère de la Culture afin de conserver la mémoire de ce bâtiment. Pascal Villebeuf. Pulblié le 20.07.2013

Le classement de la halle refusé

20 juil. 2013

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Le classement de la halle du marché de Fontainebleau vient d'être refusé par le ministère de la culture. L'incertitude qui pesait sur le classement comme monument historique de la halle est levé. C'est une nouvelle page du projet de centre ville qui peut s'écrire. Bravo au Ministère qui a su peser l'ensemble des arguments de ce dossier et réaliser un arbitrage pragmatique.

Rumeurs, inquiétudes et espoirs au marché de Fontainebleau...

19 juil. 2013

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Ce matin, alors qu'aucune notification officielle n'est visiblement arrivée en mairie, on ne parle que de cela entre les commerçants du marché. La halle du marché ne serait pas classée par la ministre Aurélie Filippetti. Comment cette nouvelle est arrivée jusqu'à leurs oreilles ? Mystère. A moins que la présence de Madame Champtier de Ribes au coeur du marché n'ai servi de relai d'informations qu'elle aurait eu via ses réseaux de sauvegarde du patrimoine. On sait qu'elle a été, avec quelques autres, très active afin d'initier la démarche de classement. Toujours est-il que cette nouvelle a soulevé immédiatement l'inquiétude auprès des commerçants du marché qui se sont mis à craindre l'arrivée des pelleteuses très rapidement. Cette nouvelle relayée et amplifiée à qui veut l'entendre par Bruno Grandjean nous rappelle que nous sommes bien rentrés en campagne pour les municipales.
Si l'information du retour de la halle du marché à un statut "ordinaire" est confirmée, cela ouvre de nouveau à la réalisation de la place de centre ville que mérite Fontainebleau. Encore quelques jours pour être définitivement fixés sur ce dossier.

L’UDI en ordre de bataille pour 2014

12 juil. 2013

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Pontault-Combault, vendredi dernier. Yves Jégo (à la tribune avec Patrice Renaud, futur candidat dans la commune) devant une assemblée du parti, dont Jean-Paul Michel (au 1er plan à gauche), qui sera investi à Lagny-sur-Marne.


L’UDI en ordre de bataille pour 2014
Vendredi, l'Union des démocrates et indépendants s'est réunie autour de ceux qui mèneront la bataille des municipales en Seine et Marne. Revue d'effectifs.

Ils viennent de recevoir leur « courrier magique », qui fait d’eux les « chefs de file » de l’UDI dans leur commune, pour le scrutin municipal de 2014. Leur stratégie : « On a vocation à faire des alliances avec l’UMP, notre parti frère », assure Yves Jégo, numéro deux du parti au niveau national et président du bureau provisoire de l’UDI 77. 
L’UDI en tête de liste. A Pontault-Combault, « ville stratégique », selon Jégo, et tenue par Monique Delessard (PS), c’est Patrice Renaud, élu d’opposition, qui mènera l’UDI. A Noisiel, où règne le socialiste Daniel Vachez, Pierre Tébaldini, secrétaire départemental de l’UDI, sera tête de liste. Idem à Lagny-sur-Marne, où Jean-Paul Michel, ex-adjoint de la majorité, sera investi. Dans ses rangs, on retrouve Jacques Augustin, chef de file de l’UMP locale. « Je suis pour qu’on affiche les logos de nos deux partis sur leur affiche », indique le député Yves Albarello. 
UDI contre UMP. Dans quelques villes, la droite partira désunie. A Villeparisis, c’est Claude de Fontbrune, un associatif local et nouveau venu dans la politique, mènera une liste face à l’élu d’opposition UMP Hervé Touguet. Il devrait aussi affronter Sophie Cerqueira, candidate PS aux législatives qui avait perdu de peu face à Yves Albarello — le maire PS actuel, José Hennequin ne devant pas se représenter. A Mitry-Mory, Laurent Prugneau, entrepreneur dans le bâtiment, jouera également sa carte face à l’UMP. Au sud, un affrontement à droite aura lieu à Savigny-le-Temple, où Hervé Kiteba Simo, secrétaire départemental de l’UDI, pourrait retrouver Cathy Bissonnier, candidate UMP malheureuse en 2008 puis aux dernières législatives.
Des maires sortants UDI soutenus par l’UMP. A Serris, l’UDI devrait présenter le duo composé de l’édile actuel Denis Gayaudon et de Philippe Descrouet, un ancien adjoint. Sans surprise, Patrick Septiers et Franck Vernin, maires de Moret-sur-Loing et du Mée-sur-Seine, et tous deux vice-présidents de l’UDI 77, repartent pour un tour. Idem pour Pierre Yvroud à La Rochette, et Sylvie Monchecourt à Montigny-sur-Loing.
Pas de candidat contre les maires UMP sortants. « Si l’UMP est installé, on jouera les seconds rôles », reconnaît Jégo. Les maires sortants UMP n’auront donc pas de centriste dans les roues, à l’image de Michel Houel, sénateur-maire de Crécy-la-Chapelle. « Guillaume Machy (NDLR : un élu UDI souhaitant constituer une liste) n’aura pas l’investiture », tranche Jégo. Idem à Meaux, Coulommiers et Provins, tenues par des ténors de l’UMP. L’UDI devrait aussi s’effacer sur des bastions socialistes définis comme « villes de reconquête » par Jean-François Copé. A Chelles, première ville du département, gérée par Jean-Paul Planchou (PS), c’est Brice Rabaste, proche de Copé, qui est pressenti. A cette liste s’ajoutent Lognes, Torcy et Roissy-en-Brie.
Les cas en attente. A Melun et Fontainebleau, l’UMP est en difficulté pour choisir son candidat. « Nous attendons de savoir pour nous positionner », indique donc Yves Jégo. Toutefois, à Melun, l’élue d’opposition Aude Luquet sera a priori investie et se dit « déjà en campagne ». Autre ville problématique : Bussy-Saint-Georges, tenue par Hugues Rondeau, auquel l’UDI a fermé sa porte. Il y a Yann Dubosc, colistier UDI de la probable candidate UMP Chantal Brunel, mais aussi Nabia Pisi, qui vient du Nouveau Centre, et Pierre Lafaye, collaborateur de Franck Vernin, le maire UDI du Mée-sur-Seine. « On n’a pas tranché », jure Jégo.

Thomas Poupeau  | Publié le 12.07.2013