Pontault-Combault, vendredi dernier. Yves Jégo (à la tribune avec Patrice Renaud, futur candidat dans la commune) devant une assemblée du parti, dont Jean-Paul Michel (au 1er plan à gauche), qui sera investi à Lagny-sur-Marne.
L’UDI en ordre de bataille pour 2014
Vendredi, l'Union des démocrates et indépendants s'est réunie autour de ceux qui mèneront la bataille des municipales en Seine et Marne. Revue d'effectifs.
Ils viennent de recevoir leur « courrier magique », qui fait d’eux les « chefs de file » de l’UDI dans leur commune, pour le scrutin municipal de 2014. Leur stratégie : « On a vocation à faire des alliances avec l’UMP, notre parti frère », assure Yves Jégo, numéro deux du parti au niveau national et président du bureau provisoire de l’UDI 77.
L’UDI en tête de liste. A Pontault-Combault, « ville stratégique », selon Jégo, et tenue par Monique Delessard (PS), c’est Patrice Renaud, élu d’opposition, qui mènera l’UDI. A Noisiel, où règne le socialiste Daniel Vachez, Pierre Tébaldini, secrétaire départemental de l’UDI, sera tête de liste. Idem à Lagny-sur-Marne, où Jean-Paul Michel, ex-adjoint de la majorité, sera investi. Dans ses rangs, on retrouve Jacques Augustin, chef de file de l’UMP locale. « Je suis pour qu’on affiche les logos de nos deux partis sur leur affiche », indique le député Yves Albarello.
UDI contre UMP. Dans quelques villes, la droite partira désunie. A Villeparisis, c’est Claude de Fontbrune, un associatif local et nouveau venu dans la politique, mènera une liste face à l’élu d’opposition UMP Hervé Touguet. Il devrait aussi affronter Sophie Cerqueira, candidate PS aux législatives qui avait perdu de peu face à Yves Albarello — le maire PS actuel, José Hennequin ne devant pas se représenter. A Mitry-Mory, Laurent Prugneau, entrepreneur dans le bâtiment, jouera également sa carte face à l’UMP. Au sud, un affrontement à droite aura lieu à Savigny-le-Temple, où Hervé Kiteba Simo, secrétaire départemental de l’UDI, pourrait retrouver Cathy Bissonnier, candidate UMP malheureuse en 2008 puis aux dernières législatives.
Des maires sortants UDI soutenus par l’UMP. A Serris, l’UDI devrait présenter le duo composé de l’édile actuel Denis Gayaudon et de Philippe Descrouet, un ancien adjoint. Sans surprise, Patrick Septiers et Franck Vernin, maires de Moret-sur-Loing et du Mée-sur-Seine, et tous deux vice-présidents de l’UDI 77, repartent pour un tour. Idem pour Pierre Yvroud à La Rochette, et Sylvie Monchecourt à Montigny-sur-Loing.
Pas de candidat contre les maires UMP sortants. « Si l’UMP est installé, on jouera les seconds rôles », reconnaît Jégo. Les maires sortants UMP n’auront donc pas de centriste dans les roues, à l’image de Michel Houel, sénateur-maire de Crécy-la-Chapelle. « Guillaume Machy (NDLR : un élu UDI souhaitant constituer une liste) n’aura pas l’investiture », tranche Jégo. Idem à Meaux, Coulommiers et Provins, tenues par des ténors de l’UMP. L’UDI devrait aussi s’effacer sur des bastions socialistes définis comme « villes de reconquête » par Jean-François Copé. A Chelles, première ville du département, gérée par Jean-Paul Planchou (PS), c’est Brice Rabaste, proche de Copé, qui est pressenti. A cette liste s’ajoutent Lognes, Torcy et Roissy-en-Brie.
Les cas en attente. A Melun et Fontainebleau, l’UMP est en difficulté pour choisir son candidat. « Nous attendons de savoir pour nous positionner », indique donc Yves Jégo. Toutefois, à Melun, l’élue d’opposition Aude Luquet sera a priori investie et se dit « déjà en campagne ». Autre ville problématique : Bussy-Saint-Georges, tenue par Hugues Rondeau, auquel l’UDI a fermé sa porte. Il y a Yann Dubosc, colistier UDI de la probable candidate UMP Chantal Brunel, mais aussi Nabia Pisi, qui vient du Nouveau Centre, et Pierre Lafaye, collaborateur de Franck Vernin, le maire UDI du Mée-sur-Seine. « On n’a pas tranché », jure Jégo.
Thomas Poupeau | Publié le 12.07.2013
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