Philippe Bianconi nommé au poste de directeur du Conservatoire Américain

25 sept. 2013

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Le pianiste français Philippe Bianconi nommé au poste de directeur du Conservatoire Américain de Fontainebleau

Le pianiste français Philippe Bianconi (53 ans) vient d'être nommé directeur du Conservatoire Américain de Fontainebleau (Seine-et-Marne). Il succède au pianiste Philippe Entremont qui occupait le poste depuis 1994.

Fondée en juin 1921, l'école scelle l'entente franco-américaine au lendemain de la première guerre mondiale. Elle entérine une expérience fructueuse menée pendant la guerre à l'instigation du général Pershing. Afin d'améliorer la qualité des orchestres de musique militaire américains basés à Chaumont (Haute-Marne), celui-ci a fait venir de New York le chef du New York Philharmonic, Walter Damrosch. La guerre finie, Damrosch et le chef d'orchestre, compositeur et pédagogue français, Francis Casadesus, organisent durant l'été 1921 au Château de Fontainebleau des sessions afin que les jeunes musiciens américains puissent bénéficier de la meilleure tradition française d'interprétation et de composition.

Dirigé notamment par Nadia Boulanger (de 1948 à sa morte en 1979), à laquelle son nom reste associé, le Conservatoire Américain a compté parmi ses professeurs des personnalités telles que Maurice Ravel, Marcel Dupré, Robert et Gaby Casadesus, Henri Dutilleux et Betsy Jolas. Parmi ses étudiants, il a accueilli quelques-uns des plus grands noms de la musique américaine du XXe siècle – qu'Aaron Copland, Elliott Carter, Virgil Thompson, Philip Glass.

Appelé en 1994 par Gaby Casadesus, dont il avait été l'élève, Philippe Bianconi participait régulièrement à ces sessions estivales. Ce lauréat de deux grands concours américains (Robert Casadesus à Cleveland en 1981, et Van Clirburn à Fort Worth en 1985), dont la carrière s'est d'abord épanouie outre-Atlantique avant d'exploser en France, apparaît tout désigné pour pérenniser le lien entre les deux continents. Sa notoriété d'interprète de la musique française est unanimement saluée, comme en témoigne son récent enregistrement des Préludes de Debussy (paru chez Dolce Volta) qui lui a valu en 2012 une nomination aux Victoires de la Musique, le Grand Prix de l'Académie Charles Cros et un Diapason d'Or de l'Année. 

Marie-Aude Roux - Le Monde.fr | 25.09.2013

Fontainebleau, 23 septembre 2013

24 sept. 2013

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Esquisse de 1941 par l'architecte Henri Bard avec encore la rangée centrale de poteaux.

La halle du marché de Fontainebleau construite en 1942 Par l'architecte Bard, assisté de l'ingénieur Esquillan, vient de tomber. Le destin de cette halle a mobilisé beaucoup d'énergies. Sauveteurs et détracteurs se sont invectivés avec foi dans un combat où il n'y a aujourd'hui ni vainqueurs, ni vaincus. Je ne sais pas si il y a motif à pavoiser. C'est une étape décisive mais impliquante. Je dois reconnaître que j'ai vu certaines scènes de liesse qui me laissent perplexe. Comment face aux regards émus de certains forains voyant la halle tomber ne pas vivre cet événement avec sobriété et respect. Je suis de ceux qui ont soutenus et soutiennent encore ce projet malgré les contraintes qu'il véhicule. Beaucoup reste à faire...

Bibliothèque - installation du «parapluie» à la bibliothèque

20 sept. 2013

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Ces deux derniers dimanches (8 et 15 septembre) ont vu la rue de l’arbre sec coupée afin de permettre l’installation du «parapluie» de chantier de la bibliothèque. Cette couverture provisoire va permettre le démarrage des travaux lourds des réfections de la charpente et des planchers intermédiaires du bâtiment le plus ancien.
L’objectif est de conserver au maximum les éléments d’origine mais de nombreuses pièces fragilisées par l’humidité depuis des années devront être changées.


Laprée (UDI) ne repartira pas avec la liste Valletoux (DVD)

9 sept. 2013

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Jean-Christophe Laprée | (LP/P.V.)



Laprée (UDI) ne repartira pas avec la liste Valletoux (DVD)

« Je ne repartirai pas avec Frédéric Valletoux pour les municipales de 2014! » Ce week-end, Jean-Christophe Laprée, adjoint au maire (UDI) chargé du patrimoine et de l’urbanisme, un des principaux bras droit du maire (DVD) de Fontainebleau, a annoncé une décision lourde de conséquences pour la constitution de la future liste de l’actuel maire, qui finit son second mandat.

Celui que l’on surnomme à la fois « le porte-flingue », « le hallebardier » et le « technicien du maire » s’en explique.

« Il m’a demandé si je voulais m’engager de nouveau à ses côtés. Après deux longs entretiens en juillet, nous nous sommes essentiellement heurtés sur la méthode de gouvernance, le rôle des élus dans la gestion des dossiers et le programme à venir. » Mais sous des propos plutôt diplomates, Jean-Christophe Laprée avoue « qu’il en a gros sur la patate. Par exemple le choix d’implanter le complexe des cinémas au quartier du Bréau, le maire l’a fait tout seul dans son coin. Quand on a décidé de démolir la halle avec les bulldozers sur place, il était absent de la mairie. Il n’a pas assumé jusqu’au bout sa décision. Dans beaucoup de dossiers, j’ai servi de fusible. Et je ne l’accepte plus. »

Une fissure de plus dans la majorité

Jean-Christophe Laprée, élu en 2008, fut notamment la cheville ouvrière de la reconstruction du stade équestre du Grand-Parquet, du gymnase Lagorsse et de son mur solaire.

La révolte de Jean-Christophe Laprée constitue une fissure de plus dans sa majorité. Depuis 2009, c’est six membres importants de la majorité qui l’ont quittée ou ont démissionné : Didier Drouin, Bruno Colombier, Paule Svatek, Emmanuel Bosq, Cédric Thoma et Valérie Lanneau. Se disant « très choqué par la méthode » de son adjoint, Frédéric Valletoux réserve ses commentaires à l’issue de la réunion de majorité bimensuelle, ce soir. Il pourrait y être question du retrait des délégations de l’adjoint, futur dissident.

Le Parisien - Pascal Villebeuf | Publié le 09.09.2013, 07h00


Jean-Christophe Laprée quitte le navire

7 sept. 2013

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Jean-Christophe Laprée, ici avec le maire en visite de chantier à la Faisanderie



Jean-Christophe Laprée quitte le navire.
L’homme des gros dossiers du mandat ne repartira pas avec le maire en mars prochain. Lassé de prendre des coups, il s’explique sur un choix qui va surprendre.

Il y a une semaine encore, à le voir parler avec appêtit du projet de nouveau parking à Boufflers, il était bien difficile d’imaginer que son futur se ferait sans Frédéric Valletoux. Et pourtant. Lassé de prendre des coups, l’adjoint emblématique au patrimoine ne repartira pas avec le maire en mars 2014. En cette rentrée totalement folle, où chaque jour apporte son lot de rebondissements, Jean-Christophe Laprée vient de lancer un nouveau pavé dans la mare. « Non, je ne repartirai pas avec lui, nous dit-il. Nous avons eu deux discussions longues et franches avant l’été, et je lui avais promis une réponse à la rentrée ».
Rien ne laissait présager cette décision. Toujours en première ligne depuis 2008, il était bien souvent la voix du maire sur tous les grands projets. Le Grand Parquet rénové, par exemple, c’est un peu son « bébé », tout comme le gymnase Lagorsse et son mur solaire. Il était le technicien du maire, et même selon nos confrères de l’Express, son « porte-flingues ». Un peu trop même : « On m’a fait porter beaucoup de halebardes. J’ai le dos large, mais au bout d’un moment …  ».
« On s’est comportés comme des malpropres !  »

S’il dit partir sans rancune c’est la « méthode Valletoux » qu’il pointe du doigt : « Nous sommes devenus des agents d’enregistrement au service du maire. Je signe les refus de permis de construire, pas les acceptations », glisse t-il.
Au point parfois de devoir justifier des choix douloureux : « J’ai soutenu le projet du cinéma au Bréau tout en disant que c’était un plan B. Quand on a voulu détruire la halle, on s’est comportés comme des malpropres. J’étais parmi ceux qui ont plaidé pour la détruire et les recours successifs nous ont contraint à accélérer les choses. Mais à partir du moment où l’on a pris la décision, on devait être sur place et expliquer ce que l’on faisait aux forains. Au lieu de ça, on s’est retrouvés terrés en mairie ».
Une décision lourde de sens, mais qui ne va pas l’empêcher de continuer le travail : « Il y a encore beaucoup à faire, avec la chapelle du Bon Secours, la bibliothèque, le stade. On vient de finir la gare routière, on s’est beaucoup battus. Je reste engagé, y compris à la communauté de communes ». Encore faudra t-il que le maire ne lui retire pas ses délégations … « Je m’y attends, mais je ne l’espère pas ».
Bientôt libre, succombera t-il aux sirènes des ennemis du maire ? « J’ai toujours eu un engagement pour Fontainebleau, j’en aurai toujours. Mais sur mon avenir, je ne veux pas encore communiquer. Aujourd’hui, ce n’est pas la question ».
Yoann VALLIER
Dernière mise à jour : 06/09/2013 à 21:23