Le permis de la base nautique de Valvins délivré par la mairie d'Avon

30 oct. 2013

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La mairie d'Avon vient de délivrer le permis de construire de la future base nautique de Valvins. Ce projet de la Communauté de communes du pays de Fontainebleau fait partie, avec la rénovation du stade de la faisanderie, des deux projets sportifs importants qui verront le jour au cours de la future mandature. 
Ce projet très attendu par les passionnés d'aviron était une promesse faite lors de la construction de la station de traitement des eaux. En effet la station à été élevée à l'emplacement des anciennes installations nautiques qui accueillaient voile, kayak et aviron. Même si elles ont été relogées, notamment sur le site de la Magdelaine à Samois, les trois activités nautiques sont encore trop à l'étroit. L'arrivée de ce nouvel équipement devrait résoudre des problème de l'ANFA et de ces différentes sections. 
Il reste encore à concrétiser certaines subventions régionales promises mais le projet porté par Jean-Pierre Leroux, Le dynamique et passionné président du club, est à la fois un projet de bâtiment mais surtout un projet de  développement d'un pôle espoir dans le pays de Fontainebleau.
Ce projet est emblématique des réflexions que je pilote pour valoriser ce patrimoine extraordinaire que sont les bords de Seine.

Bibliothèque - Réunion de chantier hebdomadaire - Le chantier de la bibliothèque va rentrer dans sa phase la plus impressionnante.

26 oct. 2013

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Le chantier de la bibliothèque s'accélère. Si l'ensemble du bâtiment est habillé d'échafaudages en vue de la réfection de la toiture, c'est à l'intérieur que la phase de travaux la plus impressionnante est en train de se réaliser. Notamment au dernier étage.

La charpente est maintenant entièrement nettoyée et débarrassée des éléments de plâtre. Sur ce dossier, j'ai voulu préserver au maximum les éléments d'origine. La partie haute devrait être intégralement conservée - y compris le support du campanile existant à l'origine en toiture -. En revanche l'ensemble, les arbalétriers, pièces de bois qui forment le bas du comble, devront être changés. Le contact avec l'humidité pendant des années les a trop endommagés.

L'ensemble du plancher des combles est en court de démontage. Nous devrions bientôt avoir une vision tout autre de la salle du Ier étage avec un volume en "cathédrale". Déjà les solives apparaissent sous les plâtres et nous devinons le "volume" par transparence.
Dans quelques jours, nous aurons alors une pièce à nue prête pour la réhabilitation des poutres maitresses qui sont toutes fracturées ou abîmées par l'humidité.


Dans ce type d'opération tout l'exercice est de trouver le juste équilibre entre restauration, maintien de l'existant, nécessité fonctionnelle et enveloppe financière. ce sont des débats que nous avons régulièrement avec l'architecte Monsieur Prieur.

Ces travaux permettrons de recréer un volume utilisable sous toiture. Le plancher renforcé et l'isolation des combles permettra d'offrir de nouveaux usages. Qu'il soit à destination de stockage ou de bureaux pour le personnel de la bibliothèque, cet espace profitera de la restitution des lucarnes originelles de la toiture. La documentation réunie en amont du projet permet d'avoir une vision précise de leur configuration initiale, de leur nombre ou de leur implantation. Cet apport d'éclairage naturel sera un gage de qualité pour ce nouvel espace.

Je me suis beaucoup battu pour que cette rénovation trop souvent reportée ou ignorée voit le jour. Un peu seul face un projet de cession programmé, je suis fier aujourd'hui du travail en train de s'accomplir. 3000 bellifontains utilisent cet équipement.



Le patron de l’Insead choisit Singapour… et dit bye-bye à Fontainebleau

19 oct. 2013

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Sur le campus de l'Insead à Singapour, d'où opérera désormais le doyen de la business school (DR).

L'information, noyée au milieu d'un communiqué en apparence anodin, est passée à peu près inaperçue. Il y a quelques semaines, l'Insead y annonçait la nomination de son nouveau doyen, Ilian Mihov - tout en précisant que celui-ci serait désormais basé... à Singapour.

Bien sûr, l’école prenait soin de souligner qu'elle "conserverait sa forte présence en Europe grâce à la nomination d’un doyen adjoint et d'une équipe académique et administrative complète basée (...) en France."

Ainsi donc, le centre de décision d'une des top business schools mondiales quitte son berceau de Fontainebleau pour mettre le cap sur l'Asie.

Institution offshoreCertes, nombre d'observateurs ont beau jeu d'observer que l'Insead est un établissement "à part" dans le paysage hexagonal. Que son modèle est d'ailleurs beaucoup plus américain que français ou européen : accent sur le MBA, usage quasi exclusif de l'anglais, taux très élevé d'étudiants internationaux, majorité écrasante d'enseignants-chercheurs internationaux, culture du fundraising, faible implication dans les débats sur l'enseignement supérieur en France, etc. Bref, que l'Insead est déjà depuis longtemps une institution "offshore", avec un fort penchant vers l'Amérique du Nord et l'Asie (comme en témoignent ses campus à Singapour et Abu Dhabi).
Il n'empêche : l'Insead a vu le jour dans l'Hexagone, elle a été fondée par des Français, son siège "historique" se trouve à Fontainebleau... C'est donc bel et bien un joyau qui prend le large.

Car il ne faut pas se bercer d'illusions. Ce mouvement n'est probablement qu'une première étape. Demain, sans doute, d'autres pas seront franchis. Le siège reste à Fontainebleau : pour combien de temps ? On peut raisonnablement imaginer que, graduellement, le poids de l'Asie va encore se renforcer. Voire que l'institution née à Fontainebleau finira par couper un jour les ponts avec l'Hexagone, si elle n'y trouve plus son compte. Après tout, rien ne le lui interdit.

Nous n'en sommes pas là. Reste que cette décision stratégique confirme, s'il en était besoin, la place croissante de l'Asie non seulement dans la géographie mondiale des affaires, mais aussi, de plus en plus, dans celle de l'enseignement supérieur. Outre l'Insead, rappelons que l'Essec possède déjà un campus à Singapour - elle vient même de décider de s'y développer encore plus - et que l'Edhec y est également implantée.

L'initiative est évidemment à rapprocher d'une autre décision similaire : celle du patron du groupe français Schneider, Jean-Pascal Tricoire, de s'installer à Hong-Kong. Avec quelques-uns de ses principaux cadres dirigeants. Au total, sur les quatorze membres du "comité exécutif" de Schneider, seuls cinq sont basés en Europe, et quatre en Asie.

Elle rappelle aussi que les institutions d'enseignement supérieures, comme les entreprises, ne sont pas ad vitam aeternam liées à un territoire ou à un pays. Elles ont aussi leurs intérêts et leur stratégie propre, qui ne sont pas forcément ceux de la terre qui les a vu naître. Surtout quand celle-ci ne fait pas assez d'efforts pour se rendre attractive. Demain, d'autres aussi peuvent migrer vers d'autres contrées...

Bref, la décision du nouveau dean de l'Insead confirme que l'Europe - et la France en particulier - pèse de moins en moins lourd, et l'Asie de plus en plus. Notamment aux yeux des institutions qui forment les top managers et hauts dirigeants. Ce n'est pas vraiment nouveau. Mais c'est inquiétant.

Les travaux de l'église ont commencé - Visite de chantier

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Trois phases de travaux sur l'église sont engagées. Vitraux, traitement de l'humidité dans les soubassements et reprise des toitures sont au programme. La phase qui s'ouvre depuis cette semaine est la phase de traitement des soubassements.

Des remontées d'humidité dans les pieds de murs nécessitent un traitement. L'objectif de cette opération est de créer une barrière au moyen de résines entre les soubassements en grès et les parties hautes en enduit. Les désordres sont visibles. Les traces d'humidité ont taché l'ensemble des murs extérieurs.
Au cours de cette réunion de chantier, Monsieur Cuvillier, responsable du patrimoine, et moi même avons rencontré les entreprises et le cabinet d'architecte pour un premier point sur résultats.


Installation des parcours du grès à Fontainebleau et Avon

16 oct. 2013

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Depuis hier, les trottoirs des centre-villes de Fontainebleau et Avon ont vu l'installation de "clous" en laiton. Ce marquage intitulé "Parcours touristique du grès"a pour objectif de sensibiliser touristes et bellifontains à la présence du grès en ville.
Ressource naturelle locale, le grès a servi dès le moyen-âge au pavage des rues et à la construction des édifices de la ville. Il a profondément marqué l'identité architecturale de Fontainebleau, d'Avon et des bourgs avoisinants.
Le grès est un matériaux rustique dont la taille par "clivage" ou au burin conserve quelque soit son emploi un aspect rugueux très particulier.
Le premier usage visible du grès l'a été pour le pavage des rues. Il a été utilisé pour édifier les murs des maisons et marque souvent les soubassements sous forme de gros moellons. Son usage nous laisse une très belle série de portails dans tout Fontainebleau et a servi à édifier une grande partie du château. notamment à la Renaissance. Les églises, l'hôtel de la mission ou d'autres édifices plus simples sont également marqués par l'identité forte de cette pierre.
Ces parcours invitent à découvrir cette richesse et cette diversité architecturale spécifique. il sont aussi un prétexte pour inciter les touristes à s'aventurer dans les coeurs de Fontainebleau et d'Avon.
Le balisage au sol est complété par une carte dépliante disponible à l'office du tourisme (à partir de novembre). Ce document sensibilise aux particularités du grès et à la diversité de sa mise en oeuvre.
Je suis heureux de voir que ce projet que je porte et mène depuis près de trois ans à la Communauté communes trouve aujourd'hui son aboutissement. J'espère qu'il saura trouver son public. Il est également un complément utile aux "Circuits des carriers" de l'ONF (exploitation du grès).


Carte du parcours du grès à Fontainebleau

Carte du parcours du grès à Avon