60.000 visteurs sur 4 jours au Grand-Parquet... Le Grand Parquet démontre, si besoin en était, son potentiel à être un équipement majeur pour Fontainebleau et son territoire. Outre la qualité exceptionnelle du spectacle offert par cette manifestation, cette capacité à drainer un public varié crée un effet de retour économique notamment vers les cafés, hôtels et restaurants... dont la fin de saison a subit ainsi un sérieux coup de pouce.
27 sept. 2009
Aujourd'hui, l'exposition réalisée sur le quartier de la Faisanderie à l'espace Comairas ferme ses portes. Plusieurs centaines de visiteurs ont fait de cette présentation un succès. A elle seule cette fréquentation pourrait suffire à récompenser l'initiative que j'ai prise de porter ce projet. Cela serait réducteur car les vrais marqueurs de cette réussite font référence à l'émotion. Lorsque d'anciens habitants du quartier, des vétérans de l'OTAN, retrouvent jusqu'aux meubles qui ont fait leur quotidien, lorsque les occupants actuels regardent avec nostalgie la vision d'une certaine modernité aujourd'hui bien dégradée... lorsque ces passionnés d'architecture se retrouvent en face d'un pur témoignage fondateur de l'architecture moderne... lorsque les plus incrédules découvrent les qualités de cette réalisation emblématique de la reconstruction... lorsque ces jeunes "Bourgeois-Bohèmes" demandent si l'on peut déjà réserver un appartement... lorsque certains vous disent que cette réalisation est attendue avec impatience... c'est que nous touchons au sensible.
Cette exposition a été un lieu de projection de chacun et le programme de réhabilitation suscite une véritable attente. Hélas, c'est là que le bât blesse. Si la réconciliation entre les bellifontains et cet ensemble de bâtiments est avérée, il reste néanmoins une grande inconnue. L'OPH est-il capable de mener à terme cette opération de réhabilitation ? L'opération est lourde. Le projet est qualitatif et ambitieux mais il à un coût. C'est un projet à près de 60 Milions d'euros... (14 M€ pour l'achat et plus de 40 M€ pour la réhabilitation... si on compte quelques aléas de chantier inévitables cela fait bien 60 M€).
Rien que l'énoncé du montant de l'opération pour 300 logements soulève bien des questions. Nous sommes bien plus dans un prix de logement destiné à la vente à des particuliers qu'à un prix de réhabilitation à destination de logements sociaux. Cela rend le montage très hasardeux et difficile à sécuriser... même avec des remboursements sur trente ans...
24 sept. 2009
Les travaux de construction du gymnase Lagorsse rentrent dans une phase spétaculaire. En l'espace de 10 jours, nous sommes passé de la simple dalle de béton à un objet qui représente maintenant la volumétrie de l'ouvrage définitif. Ce n'est encore qu'un maillage de charpente mais la salle principale est clairement lisible. Les vestiaires construits en briques alvéolaires sont eux aussi sortis de terre et créent un deuxième volume reconnaissable. Cela mérite un petit détour en allant chercher les enfants à l'école !
Ce chantier commencé pendant les vacances de Pâques est parfaitement dans les temps et devrait donc figurer dignement comme équipement majeur de l'école Lagorsse pour la rentrée prochaine.
23 sept. 2009
La nomination, aujourd'hui, de Jean-François Hébert comme président de l’Etablissement public du château est une nouvelle qui conforte Fontainebleau dans la dynamique de celle entamée par Bernard Notari depuis trois ans. L'arrivée de ce haut fonctionnaire au parcours remarqué dans la haute administration, et qui a toujours été attentif au sort de Fontainebleau lorsqu'il travaillait aux côtés de Christine Albanel comme Directeur de cabinet, marque la mise en route effective de l’établissement public crée le 1er juillet dernier.
Attendu et encouragé par la Ville de Fontainebleau, ce changement de statut doit permettre une nouvelle gestion de ce patrimoine au potentiel touristique et économique important.
Au moment où le Château reste en lice pour accueillir le futur Musée d'Histoire de France, la nomination de Jean-François Hébert peut-être perçu comme un signe fort. Croisons les doigts...
L'arrivée de ce musée, pressenti pour s'installer dans le quartier Henri IV fraichement rénové, serait non seulement un moyen de conforter le tout nouvel établissement public, mais aussi et surtout un formidable levier pour s'engager dans une nouvelle dynamique entre la ville et le château. Il y a fort à parier, dans ce cas de figure, que le projet de réhabilitation du projet de "coeur de ville" commencerait par la place d'arme. Ce choix stratégique imposerait un redéploiement du stationnement au plus vite par la création d'une nouvelle offre forte.
C'est dans un théâtre de Fontainebleau, plein jusque dans ses étages, que s'est déroulé lundi 21 septembre la séance de présentation "Fontainebleau Coeur de Ville". Les trois cabinets d'architectes en lice ont présenté chacun leur projet aux bellifontains et les élus de la ville ont accompagné sans détours le débat qui s'en est suivi.
Cette troisième grande réunion publique a permis de mettre en perspective les documents sur la requalification du centre urbain distribués dans toute les boites à lettres bellifontaines et de lever les dernière interrogations sur le sujet.
Une grande écoute s'est dégagée de cette réunion et la qualité des interventions démontre que nous rentrons dorénavant dans une phase où le projet a considérablement murit dans l'esprit de chacun des habitants. les questions se sont faites techniques et démontrent aussi une attente quant à la mise en oeuvre opérationnelle du projet.
La prochaine étape consiste maintenant à désigner l'équipe lauréate de ce marché de définition : celle qui portera dans les dix années à venir la réalisation de ce projet. Rendez-vous est pris pour octobre...
21 sept. 2009
Fontainebleau dispose d'un capital que l'on a un peu trop sous estimé : Elle est "la" ville de l'environnement durable par excellence. Les bellifontains l'ont oublié à force de côtoyer leurs 17.000 hectares de forêt, mais d'autres ont très bien saisi l'image que projette la ville. Ainsi, lorsque en 2007 Nicolas Sarkozy cherche un site pour évoquer certaines questions environnementales au cours de sa campagne présidentielle, il s'oriente vers Fontainebleau. Lorsque en 2009 Michel Barnier Souhaite ouvrir un débat sur sur les espaces naturels en centre urbain, dans le cadre de sa campagne européenne, c'est à Fontainebleau qu'il vient le faire. Les exemples sont nombreux et d'autres pourraient être cités. Le choix du territoire comme lieu de fondation de UICN il y a 60 ans est clairement significatif. Toujours est-il que nous n'avons pas fait fructifier ce capital.
Nous devons nous servir de ce positionnement donné spontanément par les uns ou les autres pour en faire un vrai "label" de territoire et fédérer des entreprises autour d'un pôle de développement durable. Un certain nombre d'acteurs sont déjà présents et sont autant de ressources pour créer une base de travail. L'université de Paris VII avec son laboratoire de biologie végétale, l'INSEAD avec sa chaire de développement durable, L'université de Paris XII qui souhaite installer à Fontainebleau un Master de Droit de l'environnement, L'école des mines et son engagement dans le développement durable, ... Toutes ces compétences sont des "briques", qui agrégées autour d'un pôle très concret de développement durable, sont susceptibles de générer un levier important sur l'agglomération. C'est aujourd'hui un pôle de savoir. Cela peut-être rapidement un pôle d'activités.
20 sept. 2009
Les journées du patrimoines à Fontainebleau démontrent une fois de plus leur attractivité. Le public s'est réuni nombreux dans de multiples façons de redécouvrir le patrimoine.
C'est ainsi que l'on à pu voir déambuler dans Fontainebleau des groupes d'une vingtaine de personnes à la découverte d'une nouvelle lecture de la ville. Les façades d'immeubles devant lesquelles nous passons tous les jours sans regarder ont bien souvent beaucoup plus à dire que ce que l'on en perçoit. Les groupes se sont donc promenés "le nez en l'air" à guetter une corniche ou un élément ornemental. Le guide a donné l'identité de quelques augustes personnages, a délivré la destination d'une poulie fixée sur la façade ou encore a fait découvrir le lieu d'un métier oublié. Les pavages sont décodés, les pentures des portes cochères détaillés. Ce sont autant de métiers un peu oubliés qui sont remis en perspectives au fil des époques...
Un peu plus loin quelques silhouettes de grognards napoléoniens ont sillonné la ville dans un doux anachronisme, tiré quelques salves d'honneur pour saluer un couple de jeunes mariés à "l'aigle noir" et convergé finalement vers le musée d'art et d'histoire militaire où ils ont installé leur bivouac...
Au théâtre de Fontainebleau une enquête visant à découvrir "qui a volé les bijoux de la castafiore" a permis astucieusement de découvrir avec charme l'envers du décor et de s'approprier le théâtre, les métiers qui y sont liés ainsi que le travail des acteurs. Certaines scènes jouées par les acteurs en résidences à Fontainebleau ont donné vie à cette "bonbonnière" merveilleuse...
A l'espace Comairas on s'est pressé pour la visite des appartements des "barres américaines" pour juger sur place de toutes astuces de constructions déployées par l'architecte Marcel Lods en 1950 que l'exposition à révélée au public étonné de tant de modernité...
Au château L'histoire a pris rendez-vous avec le design dans une confrontation et une accumulation qui nous a fait découvrir que la production en série n'avait pas attendu le vingtième siècle...
Le manège Sénarmon a été un point d'orgue de la visite du CSEM. Son volume, son architecture, sa lumière... tout contribué à avoir un regard émerveillé sur cette bâtisse militaire. C'est un lieu à se réapproprier et on l'on souhaiterait monter des spectacle tant le lieu est magique.
Les archives Nationales contemporaines ont fêté dignement leur 40 ans sur le site de Fontainebleau en choisissant 40 documents originaux dévoilant ce qui fait l'essence du fond de ce site. La scénographie a su magnifier et mettre en perspectives tous ces morceaux de mémoire. Qu'ils soient plans, bordereaux, ordres de mission, documents publicitaires, films... ils ont tous été extraits de ces dizaines de kilomètres de rayonnages qui conservent la mémoire contemporaine de l'administration française... rue des archives.
L'ensemble de ce patrimoine est conforme à ce qu'est Fontainebleau. Une ville avec des hauts murs qu'il faut savoir franchir pour en découvrir les richesses.
14 sept. 2009
Du 15 au 27 septembre, l'espace Comairas accueille une exposition sur les barres de la Faisanderie. Ce témoignage architectural est à découvrir dans le cadre des Journées du Patrimoine. Un ensemble de mobilier d'origine, de photographies et de documents extraient de différentes archives permettent de donner une nouvelle lecture sur ce quartier qui fut à l'origine une vitrine architecturale à destination d'une certaine élite de l'OTAN.
Sa construction en 10 mois ne fut pas, non plus, son moindre mérite. A l'heure où se pose la question de la réhabilitation de ce quartier, c'est l'occasion d'appréhender à quel point ces constructions réunissaient déjà des qualités environnementales... en 1952.
13 sept. 2009
Retour sur un dimanche 13 dans le 13e arrondissement à Paris. Plus de 5000 sympathisants UMP se sont retrouvés à la halle Freycinet pour soutenir Valérie Pécresse pour le lancement de la campagne des élections régionales en Ile de France.
L'équipe de campagne avait voulu ce rassemblement sous un jour nouveau. Un certain nombre de tables rondes traitant des sujets majeurs de la campagne ont permis aux visiteurs d'avoir une vraie vision des enjeux de la reconquête de la région par la majorité UMP ; Des stands des fédérations départementales ont réuni les militants et les élus pour deviser et resserrer les troupes ; Des discours par les caciques du parti ont rhytmé la journée et les oreilles de Jean-Paul Huchon ont sifflé quant à l'évocation de son bilan après plus de 10 ans de gouvernance. Ce sont ainsi Roger Karoutchi, Jean-François Copé et Xavier Bertrand qui se sont succédés à la tribune et ont dressé le portrait de la dynamique que doit porter la région capitale.
Le grand oral est au final revenu à une Valérie Pécresse pugnace et bien évidemment décidée à emmener la majorité présidentielle à la victoire.